C'est en se perdant qu'on (se) trouve.

"Un jour ta gentillesse te perdra." J'ai déjà entendu ces mots et à ceux-ci je voudrais répondre : les plus belles rencontres je les ai faites au hasard d'un égarement, les plus beaux moments je les ai partagés dans des circonstances inattendues, les plus beaux paysages je les ai admiré au détour d'un sentier perdu. Alors s'il y a bien une chose que j'espère, un rêve auquel j'aspire, c'est de me perdre un millier de fois et bien plus encore au cours de cette vie qui est la mienne. Je n'ai pas peur de me perdre car c'est en se perdant qu'on (se) trouve. C'est en me perdant dans une vie parisienne que j'ai découvert cet amour que je portais à Bordeaux et l'équilibre dans une vie parfois tumultueuse. C'est en me perdant dans les rires d'un enfant que j'ai découvert que l'avenir ne m'appartenait que lorsque j’œuvrais pour les gamins du monde. C'est en me perdant dans mes pensées que j'ai découvert les plus beaux rêves que l'esprit humain puisse imaginer. C'est en me perdant en amour, en me perdant tout court, en m'égarant dans la vie, en me trompant de chemin, que j'ai appris qu'aimer était la plus belle chose à faire, que les autres sont un trésor inestimable, que chaque vie vaut de l'or, que la vie ne mérite que d'être vécue et qu'on ne voit bien qu'avec le cœur.

Comme cet enfant aux cheveux blonds et au rire semblable à mille étoiles riant dans le ciel, c'est en me perdant que je découvre le monde.